Top 12 : une finale sportive
(Cet article est paru dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 10/06/2013)
Durant onze jours, 96 membres des douze meilleurs clubs français d’échecs se sont affrontés à Haguenau à l’occasion du championnat de France des clubs dont la finale avait lieu hier.
Le grand maître bulgare Viorel Iordachescu, membre du club de Metz, a participé à la finale du Top 12 hier à Haguenau. PHOTO DNA – FRANCK KOBI
« Le Top 12, c’est exactement comme la Ligue 1 de football », explique le directeur de la compétition, Jordi Lopez.
Sportifs de haut niveau, les joueurs se préparent comme des athlètes : « Ils doivent avoir une bonne hygiène de vie, bien se nourrir, bien dormir, être en forme physiquement », assure le spécialiste. « Une heure avant la compétition, ils étudient le jeu de leur adversaire : est-ce un attaquant, un défenseur, comment contrôle-t-il le centre, ouvre-t-il le jeu ? » Le but est de trouver la faille.
Une partie d’échecs dure entre une demi-heure et six heures : « Ça ressemble beaucoup au tennis.
Mais aux échecs, si on fait une faute, on ne revient jamais en tête de la partie. Il faut faire preuve d’une extrême concentration pour ne jamais rien lâcher », explique Éric Mouret, le responsable informatique de la Fédération française de la discipline.
Pour nourrir leur cerveau mis à rude épreuve, les joueurs d’échecs ont droit à une distribution de barres énergétiques entre deux coups.
De vrais marathoniens.
Le classement du Top 12 : 1er Clichy ; 2e Châlons-en-Champagne : 3e Bischwiller ; 4e Évry Grand Roque ; 5eMulhouse Philidor ; 6e Metz Fischer ; 7e Marseille Échecs ; 8e Rueil-Malmaison ; 9e Strasbourg ; 10e Vandœuvre-lès-Nancy ; 11e Grasse ; 12e Migné Échecs.
